Correctement tard je t’ai aimee, o beaute si ancienne et si nouvelle, bien tard je t’ai aimee !

Correctement tard je t’ai aimee, o beaute si ancienne et si nouvelle, bien tard je t’ai aimee !

Et voici que tu etais au-dedans, ainsi, moi au-dehorset c’est la que je te cherchais,et sur la grace de ces choses que tu as faites,pauvre disgracie, J’me ruais !

Tu etais avec moi et je n’etais jamais avec toi ;elles me retenaient loin de toi, ces choses qui pourtant,si elles n’existaient pas en toi, n’existeraient jamais !

Tu as appele, tu as crie et tu as brise la surdite ;tu as brille, tu as resplendi et tu as dissipe la cecite ;tu as embaume, j’ai respire et haletant j’aspire a toi ;j’ai goute, ainsi, j’ai faim et j’ai soif ;tu m’as touche et J’me suis enflamme pour ta paix.

Di?s Que j’aurai adhere a toi de bien moi-meme,nulle part il n’y aura pour moi douleur et labeur,et vivante sera ma vie toute pleine de toi.Mais maintenant, puisque tu alleges celui que tu remplis,n’etant nullement rempli de toi j’habite un poids Afin de moi.Il y a lutte entre mes joies dignes de larmeset les tristesses dignes de joie ;et de quel cote se tient la victoire, je ne sais.Il y a lutte entre les tristesses mauvaiseset les bonnes joies ;et de quel cote se tient la victoire, je ne sais.

Ah ! malheureux ! Seigneur, aie pitie de moi.Ah ! malheureux ! voila les blessures, je ne les cache gui?re :tu es medecin, j’habite malade ;tu es misericorde, je suis misere.N’est-elle gui?re une epreuve, la vie humaine sur la terre ? Et mon esperance reste tout entiere uniquementdans la grandeur immense de ta misericorde.Donne ce que tu commandes et commande ce que tu veux. O amour qui toujours brules et jamais ne t’eteins,o charite, mon Dieu, embrase-moi !

Destinee a Proba, riche dame romaine, la lettre 130 traite d’la priere de demande. S’il nous reste demande de prier, ce n’est jamais Afin de informer Dieu de nos desirs, qu’il ne saurait ignorer, mais Afin de former en nous le desir de Dieu qui veut nous combler des dons. Cela s’agit d’ajuster notre desir au don de Dieu.

C’est celui qui sait donner de bonnes choses a ses fils qui nous oblige a demander, a chercher, a frapper (Lc 11, 9-13). Pourquoi Dieu agit-il ainsi, puisqu’il connait cela nous reste utile, avant meme que nous le lui demandions ? Nous pourrions- nous en inquieter, si nous ne comprenions nullement que le Seigneur une Dieu n’a certes pas besoin que nous lui fassions connaitre notre volonte car il ne va l’ignorer, mais qu’il veut par la priere exciter et enflammer nos desirs, Afin de nous rendre capables de receptionner ce qu’il nous prepare. Or ce qu’il nous prepare reste chose extri?mement grande, ainsi, nous sommes bien petits et bien etroits concernant le obtenir. C’est pourquoi il va i?tre devoile : « Dilatez-vous ; ne portez nullement un aussi joug au milieu des infideles. » (2 Co 6, 13-14).

Oui, c’est chose beaucoup grosse , que l’oeil n’a pas vue parce qu’elle n’a aucun couleur, que l’homme n’a jamais entendue parce qu’elle n’a pas de le ; qui n’est gui?re venue au c?ur de l’homme, parce que c’est vers elle que le c?ur de l’homme doit monter (1 Co 2, 9).

Nous serons d’autant plus capables d’une obtenir que notre foi en celle-ci sera plus grosse, notre esperance plus ferme, notre desir plus ardent. Un desir continuel forme dans la foi meme, dans l’esperance et la charite, est donc une continuelle priere. Cependant nous prions aussi Dieu verbalement a la plupart heures et a certains temps libre fixes, Afin de nous avertir par ces signes concrets, Afin de nous reveler a nous-memes des progres que nous avons fera dans le desir et nous exciter a le rendre plus ardent i  nouveau .

Ca etant c’est bon et utile de vaquer longuement a la priere, si de bonnes actions et le devoir d’etat ne nous en empechent gui?re, quoique au sein d’ ces occupations memes il faille forcement prier avec votre desir que j’ai mentionne. Car ce n’est gui?re, comme quelques-uns le pensent, prier longuement que de prier avec de nombreux paroles. Autre chose est un long propos, autre un sentiment durable du c?ur . Du Seigneur lui-meme Il semble evoque qu’il passa la nuit en priere et qu’il prolongea sa priere (Lc 6, 12). N’a-t-il gui?re voulu par la nous apporter votre exemple, priant au temps libre a l’heure opportune, exaucant avec le Pere dans l’eternite.

Alors que nos manicheens pretendaient le dispenser de croire, Augustin considere l’adhesion prealable a l’autorite en parole de Dieu tel le passage oblige Afin de parvenir a la comprehension de Dieu et de l’homme.

« Crois d’abord Afin de comprendre. »

Et maintenant, ravivez votre attention . Tout homme veut saisir ; personne qui n’ait votre desir. Mais tous nous ne voulons pas croire. On me comment fonctionne black singles dit : « Je veux comprendre pour croire. » Je reponds : « Crois Afin de saisir. » ; voila donc une discussion qui s’eleve entre nous et qui va mettre bien entiere i  ce niveau : « j’ai envie comprendre avant de croire », me dit l’adversaire ; et moi je lui dis : « Crois d’abord et tu comprendras. » Pour trancher le debat, choisissons un juge. Parmi l’ensemble des hommes a qui je puis songer, je ne deniche aucune meilleur juge que l’homme que Dieu lui aussi a choisi concernant interprete. En pareille matiere et dans un debat de cette categorie, l’autorite des litterateurs n’a rien a Realiser ; ce n’est nullement au poete de juger entre nous, c’est au prophete .

Tu disais : « J’ai besoin de comprendre pour croire » ; et moi : « Crois d’abord pour saisir. » La discussion est engagee ; allons au juge ; que le prophete prononce ou plutot que Dieu prononce avec le prophete. Gardons l’ensemble de deux le silence. Cela a entendu les opinions contradictoires ; « j’ai envie comprendre, dis-tu, pour croire » ; « Crois, ai-je dit, pour saisir », ainsi, le prophete repond : « Si vous ne croyez gui?re, vous ne comprendrez nullement. » (Is 7, 9)

Par consequent, faire mes tres chers freres , cet homme que j’ai pris comme adversaire et avec lequel j’ai engage une discussion qui a ete portee au tribunal du prophete, n’a gui?re pleinement tort de vouloir saisir avant de croire. Moi qui vous parle, ces jours-ci, si je cause, c’est Afin de amener aussi a la foi ceux qui ne croient pas encore. Donc, en un sens, cet homme a evoque grand di?s qu’il a devoile : « Je veux saisir Afin de croire » ; et moi egalement je suis dans le vrai quand j’affirme avec le prophete : « Crois d’abord pour saisir. » Nous disons vrai l’ensemble des deux : donnons-nous donc mon tour ; comprends donc pour croire et crois pour comprendre ; voici en peu de mots comment nous pouvons accepter l’une et l’autre ces deux maximes : comprends ma parole pour arriver a croire, ainsi, crois a J’ai parole de Dieu Afin de arriver a la comprendre.

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